Les vaccins nous protègent contre des maladies qui peuvent avoir de graves conséquences et même causer la mort. Certaines de ces maladies n’ont pas de traitement médical. En nous faisant vacciner, nous réduisons aussi la transmission des maladies contagieuses.
Au Québec, la vaccination n’est pas obligatoire, mais elle est fortement recommandée. La très grande majorité des personnes acceptent de se faire vacciner. Le Programme québécois d’immunisation offre des vaccins gratuitement à toute la population du Québec, selon un calendrier de vaccination.
Statistiques
Au Canada, 80,5% de la population (24 330 848 personnes), ont reçu au moins deux doses du vaccin de la Covid-19 en date de mi-septembre 2023.
En 2016, chez les personnes âgées de 65 ans ou plus, 53 % ont déclaré avoir déjà été vaccinées contre le pneumocoque, alors que seulement 28 % des malades chroniques âgés de 18 à 64 ans l’ont été. La moitié des personnes asthmatiques âgées de 50 ans ou plus ont été vaccinées.
Pour la campagne 2015-2016, 52 % des personnes âgées de 60 ans ou plus, 24 % des malades chroniques âgés de 18 à 59 ans et 44 % des travailleurs de la santé ont reçu le vaccin. Ces résultats sont inférieurs à l’objectif de 80 % fixé pour les malades chroniques.
La pneumonie à pneumocoque représente jusqu'à 50 à 80% de tous les cas de pneumococcies invasives chez les adultes. Il existe plusieurs types de pneumocoque, le vaccin polysaccharidique protège contre les 23 types les plus fréquents.
Le PVZ (Arexvy) permet de prévenir environ 40 à 80 % des hospitalisations, selon l'âge et l'état de santé sous-jacent lié au virus respiratoire syncytial (VRS).
Protection
Les personnes qui sont vaccinées contre une maladie risquent moins de l’attraper. Par conséquent, elles risquent moins de la transmettre aux autres. Elles protègent donc indirectement les personnes qui n’ont pas reçu le vaccin.
Il est donc important de se faire vacciner pour protéger les autres. En effet, certaines personnes ne peuvent pas recevoir de vaccins, pour l’une ou l’autre des raisons suivantes :
une allergie au contenu de certains vaccins;
leur âge;
leur état de santé, par exemple un système immunitaire affaibli.
Par ailleurs, d’autres personnes demeurent insuffisamment protégées même si elles sont vaccinées.
Il y aura donc toujours des personnes non protégées contre une maladie. C’est pourquoi le plus grand nombre possible de gens doivent se faire vacciner, afin de prévenir la transmission des maladies et de protéger l’ensemble de la population.
Le rôle du système immunitaire
Dès la naissance, le corps humain se défend tous les jours contre des milliers de microbes présents dans l’eau, dans l’air, dans les aliments et sur les objets. Avec l’évolution, le corps humain a développé un système de défense appelé « système immunitaire » pour se protéger contre ces microbes. Le système immunitaire a pour mission de détecter les intrus qui pénètrent dans l’organisme, comme les microbes, et de les éliminer.
Le rôle des vaccins
Lorsqu’ils pénètrent dans l’organisme, les microbes affaiblis ou les parties de microbes contenus dans le vaccin provoquent une réaction du système immunitaire.
Comme c’est la première fois que le système immunitaire rencontre ces microbes, il produit des anticorps, c’est-à-dire un type de protéine, spécifiques pour les combattre.
Une fois créés, ces anticorps demeurent dans l’organisme pour une durée qui varie selon le vaccin. Certains vaccins protègent pour toute la vie ou presque, par exemple le vaccin contre l’hépatite B. D’autres vaccins protègent pour une période plus courte, par exemple le vaccin contre la grippe.
Lorsque ces mêmes microbes se présentent une nouvelle fois dans l’organisme, les anticorps sont alors capables de les reconnaître rapidement, car les anticorps se
« souviennent » des tactiques à utiliser pour lutter contre eux. En d’autres mots, c’est un peu comme si l’organisme faisait un portrait-robot du virus ou de la bactérie afin de le reconnaître et d’intervenir rapidement la prochaine fois. Si le virus ou la bactérie qui cause réellement la maladie entre dans le corps après la vaccination, le système immunitaire saura se défendre rapidement et pourra anéantir la menace avant qu’elle ne devienne dangereuse.
C'est pourquoi les vaccins n'empêche pas d'attraper la maladie mais plutôt à ce que notre système immunitaire d'agir plus rapidement et ainsi diminuer les effets néfastes de la maladie.
Malgré cela, la vaccination demeure l’un des plus grands succès de la médecine. Elle est l’une des interventions les plus efficaces dans le domaine de la santé. L’Organisation mondiale de la Santé estime que la vaccination permet d’éviter chaque année plus de 2 millions de décès dans le monde. Au Canada, le nombre de personnes malades a grandement diminué depuis l’introduction des programmes de vaccination en 1920.
Grâce à la vaccination, la variole a été éliminée de la planète. La poliomyélite a disparu du Canada et plusieurs maladies, comme la diphtérie, le tétanos ou la rubéole, y sont maintenant très rares. La principale cause de la méningite bactérienne chez les enfants, la bactérie Haemophilus influenzae de type b, est maintenant beaucoup plus rare. De plus, l’hépatite B a pratiquement disparu chez les plus jeunes car ils ont été vaccinés en bas âge.
Les vaccins sont fabriqués de petites quantités de microbes responsables de certaines maladies. Ces microbes ont été traités pour leur enlever le pouvoir de transmettre les maladies. Cependant, ils demeurent capables de faire réagir le système immunitaire pour qu’il apprenne à se défendre contre eux. Les microbes traités que contiennent les vaccins peuvent être :
des bactéries ou des virus entiers, morts ou affaiblis;
des portions de bactéries ou de virus morts ou affaiblis.
Administration
Vaccin injectable, qui est introduit dans l’organisme par une piqûre faite à l’aide d’une seringue;
Vaccin intranasal, qui est introduit dans l’organisme par vaporisation dans le nez, un jet dans chaque narine;
Vaccin oral, qui doit être bu ou avalé.
Sécurité
Les vaccins sont très sécuritaires. Ils sont fabriqués selon des normes de sécurité très strictes. Cependant, comme beaucoup de médicaments, les vaccins peuvent parfois provoquer des effets secondaires.
Le plus souvent, les effets secondaires des vaccins sont peu importants et temporaires. Il peut s’agir, par exemple, d’une fièvre légère ou d’une sensibilité à l’endroit où le vaccin a été injecté. Ces effets sont des réactions normales de l’organisme au vaccin.
Dans de très rares cas, la vaccination peut provoquer des réactions allergiques graves, de la même façon qu’une allergie peut se produire après la consommation d’un nouvel aliment. Les personnes qui administrent les vaccins sont en mesure de traiter ces réactions allergiques. C’est pourquoi il est recommandé de demeurer sur place au moins 15 minutes après avoir reçu un vaccin.
Chez RespirO2 nous visons l'excellence en matière de prévention de maladie cardiorespiratoire. C'est pourquoi nous conseillons à notre clientèle la vaccination, une méthode sur et simple pour prévenir les hospitalisations, des infections respiratoires ou même une intubation.
Guylaine Gauthier, inhalothérapeute
Sources: canada.ca
quebec.ca
msss.gouv.qc.ca
inspq.gouv.qc.ca
prevnar.ca
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